Dernier né de la gamme Heidelberg Engineering, le Spectralis OCT2 – ultra rapide (85 kHz) – nous propose des images encore plus détaillées et une parfaite visualisation des couches profondes de la choroïde. Il permet de réaliser des clichés OCTA (angiographie sans injection).
Qu’est-ce que la tomographie par cohérence optique OCT ?
Les grands principes de l’OCT
Cette pratique basée sur la cohérence optique a d’abord été mise au point pour examiner le fond d’œil, plus spécifiquement la rétine, dans les cas de perte d’acuité visuelle. Aujourd’hui, cette technique s’est développée et permet également d’étudier le nerf optique ainsi que le segment antérieur de l’œil.
La tomographie par cohérence optique s’apparente à une échographie optique, où la lumière infrarouge vient remplacer les ultrasons. La lumière optique du laser est composée d’ondes de lumière cohérente, à partir desquelles sont produites des images en coupe : c’est le procédé de la tomographie.
L’OCT ou tomographie par cohérence optique est un examen récent, utilisé couramment depuis les années 2000. Il permet de visualiser les structures de l’œil avec une résolution atteignant le micromètre, en temps réel et sans contact. En réalisant des coupes de la macula, il permet d’arriver à une image approchant de l’aspect histologique. Grâce à la visualisation du néo-vaisseau, l’ophtalmologiste peut notamment juger de la présence d’œdème maculaire diabétique, ou de décollement de l’épithélium pigmentaire. Il s’agit aussi à l’heure actuelle de l’examen prescrit en première intention lors de DMLA (dégénérescence maculaire liée à l’âge).
Le déroulement d’un examen par OCT
Un ophtalmologiste peut orienter le patient vers un examen OCT dans certains buts précis :
- Étudier la macula : entre autre pour diagnostiquer une DMLA, un œdème maculaire, ou suivre un traitement par injection intra-vitréenne ;
- S’intéresser à la rétinopathie diabétique ;
- Analyser le nerf optique, un acte visant notamment à dépister et suivre un glaucome chronique à angle ouvert (GAO), un risque de glaucome aigu par fermeture de l’angle (GFA), ou bien confirmer une anomalie papillaire.
Ce type d’examen ne nécessite pas systématiquement de dilater les pupilles au préalable. Le patient fixe un point lumineux, tandis qu’un faisceau de lumière balaye sa rétine. En parallèle, l’ophtalmologiste ajuste les paramètres de contrôle, modifie la position de la coupe, observe en détail la rétine et évalue l’épaisseur des différentes zones.